Quand les petits tombent malades, c’est un vrai casse-tête de leur administrer des médicaments. Les enfants sont fragiles tant émotionnellement que physiquement quand il s’agit de santé. En effet, bien que disposant d’une défense immunitaire assez résistante, dans certains cas, ils peuvent rencontrer des problèmes si leur organisme n’est pas correctement aidé par des substances extérieures. D’autre part, une mauvaise expérience avec un médicament peut troubler un enfant et le rendre hermétique à tous les autres.
Quelle est la voie d’administration conseillée ?
Même si la majeure partie des voies d’administration de médicaments peut être utilisée chez des enfants, il y a des voies plus recommandées. D’abord, la voie orale est préférable chez un enfant ou un nourrisson, car les médicaments suivront une voie naturelle habituée à recevoir diverses substances. Les médicaments qui réussissent le plus à emprunter cette voie sont les suspensions buvables qu’on administre avec une pipette à piston. Ensuite, lorsqu’on ne peut pas donner un médicament par voie orale, on peut aussi se tourner vers la voie rectale. Cette voie est rapide, mais pas très appréciée. Dans un souci de rapidité ou dans le cas où les deux voies précédentes ne sont pas utilisables, on peut également faire des injections intramusculaires sur des enfants. La plupart des vaccins sont administrés de cette manière. Ils n’aiment pas ça.
Quels sont les problèmes entre la pédiatrie et la pharmacologie ?
Depuis quelque temps, on constate que les enfants et les nouveaux nés étaient délaissés par les industries pharmaceutiques. Il est très compliqué de donner des médicaments aux petits surtout quand ceux-ci sont à avaler. Ils recrachent les comprimés et les gélules et régurgitent les sirops, tout est amer. La solution abordée par les fabricants est de rajouter un goût artificiel très sucré, des arômes et du colorant. Or, ces produits sont pour la plupart des produits chimiques et leurs effets à long terme sur l’organisme ne sont pas assez étudiés. De plus, trouver un remède adapté aux enfants est compliqué. Parfois, on est obligé de casser un comprimé en plusieurs morceaux pour avoir la dose convenable, mais cela accentue le goût désagréable. Par ailleurs, il est plus difficile de savoir comment avoir la dose nécessaire dans le cas de vomissements. Et pour les nourrissons, les choses sont encore plus complexes. Pourtant, il y a encore peu de recherches à ce sujet.