
Les troubles du comportement alimentaires représentent 80 % des cas conduisant à une prise de poids, que ce soit un déséquilibre ou une surconsommation. Dans un cas de déséquilibre, on peut parler d’hyperphagie, de binge-eating, de phagomanie, ou encore du night-eating symptôme. Dans cet article, nous parlerons surtout de l’un de ces troubles qui est l’hyperphagie.
L’hyperphagie : on parle de quoi ?
L’hyperphagie définit le fait de toujours vouloir manger plus que ce dont l’organisme a besoin normalement. Les victimes d’une hyperphagie consomment de manière phénoménale, une grande quantité de nourritures en dehors et durant les repas. De plus, ces personnes montrent une impression de perte de contrôle face à la nourriture et n’arrivent pas à adopter des comportements compensatoires tels que la prise de laxatifs, les vomissements, un jeûne ou la pratique d’une activité sportive.
Comment reconnaître l’hyperphagie ?
Pendant les repas, l’hyperphagie se manifeste par une faim excessive ou par un problème de satiété, c’est-à-dire qu’il devient impossible de se sentir rassasié. En dehors des repas, les personnes hyperphages mangent en très peu de temps une grande quantité d’aliments. Mais également, elles ne peuvent pas s’empêcher de grignoter dès que possible et ont l’habitude de se réveiller en pleine nuit pour se mettre quelques choses sous les dents.
Les causes de l’hyperphagie
Plusieurs facteurs extérieurs sont à prendre en compte afin de pouvoir comprendre ce trouble. On peut citer l’anxiété, la dépression, le stress, la pression sociale ou professionnelle, la fatigue, etc. L’hyperphagie peut également survenir suite à une restriction cognitive et à la privation de nourriture durant un régime. En effet, l’enchaînement des régimes fait disparaître la sensation de satiété. Ce qui pousse une personne à trop manger tout le temps. Par ailleurs, en plus de la prise de kilos en trop, ce trouble du comportement alimentaire peut causer d’autres maladies comme l’hypertension, le cholestérol, le diabète, etc. Mais aussi, il provoque des séquelles psychologiques, à savoir le manque d’estime de soi, l’isolement social, la perte de confiance, etc.